L’Anem (Agence nationale de l’emploi) et la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) ont signé, hier, une convention portant sur le recrutement de jeunes demandeurs d’emploi. L’objectif de cet accord est d’embaucher, dans les trois prochaines années, 4 000 demandeurs d’emploi dont 2 500 dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) et 1 500 recrutements dits «classiques», et ce, à travers le territoire national. L’on parle déjà du recrutement de 500 employés dans onze wilayas (Alger, El Taref, Skikda, Boumerdès, Annaba, Blida, Béjaïa, Annaba, Mascara, Sidi-Bel- Abbès et Constantine).

S.N.T.F.Les ingénieurs en électronique, électrotechnique, électricité, mécanique, génie civil, travaux publics, télécommunications et statistiques sont les catégories visées par cette campagne. Il s’agit, également, de faire appel à des techniciens supérieurs en management, froid, électronique, recherche opérationnelle, électromécanique, électrotechnique et gestion informatique, aux détenteurs d’un DEUA en gestion, aux licenciés en sciences juridiques, finance et commerce ainsi qu’à des agents polyvalents. La signature fixée à 13h30 n’a eu lieu que vers 15h car le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et celui des Transports sont arrivés en retard et, apparemment, ne se sont pas montrés enthousiastes à parler à la presse. Tayeb Louh dira, en substance, que cette convention s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le chômage et la promotion de l’emploi et que plus de 500 000 postes d’emploi ont été créés en 2009 grâce aux différents dispositifs mis en place par son département.

Quant à savoir si ce sont des postes d’emploi permanents, il éludera la question, en cédant la parole à son collègue Amar Tou. Ce dernier indique que cette campagne de recrutement cible le développement de la Société nationale du transport ferroviaire qui fait face à de nombreux problèmes. Dans les années 1990, dit-il, cette entreprise transportait près de 52 millions de passagers alors qu’en 2008, elle n’a transporté que 23 millions de voyageurs ! Le même constat est fait pour le transport des marchandises qui a baissé considérablement. Il est passé de 12 millions de tonnes en 1990, à 6 millions de tonnes en 2008. «L’Etat a assuré toutes les conditions nécessaires pour redresser la SNTF. L’entreprise doit maintenant respecter ses engagements. »