Lors d'un entretien téléphonique entre les deux dirigeants, M. Poutine a dit: «Ils n'ont pas de preuves ni de l'utilisation d'armes chimiques ni de qui en serait responsable», selon un porte-parole de Downing Street.

M. Cameron a répété qu'il y avait «peu de doute» que le régime de Damas a mené une attaque chimique mercredi dernier près de Damas, selon un compte-rendu de la conversation entre les deux hommes.

Le chef du gouvernement britannique a émis des doutes sur la capacité des rebelles à mener une telle attaque et a relevé que le régime avait lancé une grande offensive sur la zone dans les jours précédents.

«Le régime a également empêché l'accès de l'Onu (à la zone) immédiatement (après l'attaque chimique présumée) ce qui laisse à penser qu'ils avaient quelque chose à cacher», a-t-il encore argumenté auprès du président Poutine.

Les deux hommes ont réaffirmé l'engagement pris par les dirigeants du G-8 en juin de ne laisser personne utiliser des armes chimiques sans réponse de la communauté internationale.