Analysant la situation économique et financière du pays, le ministre a rassuré que la situation financière du pays, actuellement confortable, ne peut pas pousser le gouvernement à appliquer des mesures d'austérité.

Pourtant, il a averti que la situation de l'économie, dopée en majeure partie par les dépenses publiques, risque de connaître des mauvais jours dans le cas où des réductions drastiques du budget alloué à l'équipement seraient appliquées.

"A l'état actuel de notre économie, une réduction de nos dépenses d'équipement impacterait immédiatement et de manière négative la croissance, particulièrement dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, détruirait l'emploi et réduirait le pouvoir d'achat des citoyens", a prévenu le ministre.

En prévision d'une telle situatioin, M. Djoudi a réitéré l'engagement du gouvernement de mener une politique budgétaire prudente avec des dépenses de fonctionnement bien maîtrisées.

Cet appel à la prudence budgétaire ne signifie pas pour autant, selon le ministre, que les équilibres budgétaires de ce pays riche en gaz et en pétrole sont menacés, affirmant qu'un baril de pétrole à 71 dollars suffira pour garantir cet équilibre budgétaire.

"Le déficit (du Trésor) en prévision de clôture pour 2013 enregistre un repli substantiel (par rapport à 2012) pour s'établir à 1.138 milliards de dinars (14,2 milliards de dollars) pour un prix d'équilibre situé à 71 dollars le baril", a-t-il avancé alors que les prix du pétrole sur les marchés internationaux dépassent les 111 dollars.

Les hydrocarbures continuent de représenter 96,09% des exportations de l'Algérie, selon des dernières statistiques.