"Tous les dossiers de coopération économique et industrielle algéro-français avancent bien, alors que l'ensemble des problèmes liés à ces dossiers et qui étaient en cours de règlement ont trouvé leur règlement aujourd'hui", a déclaré à la presse le responsable algérien, à l'issue d'une séance de travail qu'il a eue avec M. Raffarin.

Pour étayer ses propos, le ministre algérien a mis en avant le lancement des travaux de réalisation, durant cette année, de l'usine Renault à Oran et de celle de fabrication de médicaments Sanofi dans la banlieue ouest de la capitale.

En annonçant l'arrivée décembre prochain à Alger du Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, M. Benyounes a promis de donner à la coopération industrielle la place qu'elle mérite dans les relations entre Alger et Paris.

Pour sa part, l'émissaire français a affiché sa satisfaction quant au "développement réalisé sur des dossiers emblématiques" de la coopération, même si "nos Premiers ministres respectifs sont exigeants".

"Les deux gouvernements veulent multiplier la coopération et il faut aller vite vers cet objectif", a souhaité M. Raffarin, qui s'est déclaré "motivé" par la perspective de développer cette coopération avec ses volets économique et social.

M. Raffarin est arrivé mercredi à Alger pour une visite de deux jours qui vise à renforcer le partenariat entre les deux pays.

Au cours de son séjour, il a été reçu par le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal.

Les relations algéro-françaises se sont améliorées depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir en France en mai 2012, et ce en contraste frappant avec la situation sous la férule de l'ex-président français Nicolas Sarkozy (2007-2012), qui a catégoriquement rejeté de présenter des excuses pour les crimes commis par la France pendant l'ère coloniale en Algérie de 1830 à 1962.