L'Afrique a démarré avec sa croissance économique. "Si vous manquez le bateau, si vous n'êtes pas en Afrique maintenant, vous allez rater l'occasion de toute une vie", a souligné la ministre nigériane des Finances, Ngozi Okonjo-Iweala.

Mme Okonjo-Iweala a invité les partenaires traditionnels de l'Afrique à travailler un peu plus dur pour convaincre les Africains de ce qu'ils peuvent pour consolider la coopération.

Selon un rapport préparé par l'ancien ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine, la croissance économique que connaît l'Afrique est depuis plus d'une décennie de 5% par an en moyenne, juste derrière l'Asie et loin devant l'Europe. Le produit intérieur brut (PIB) du continent devrait croître de 5,6% en 2013 et de 6,1% en 2014.

En Afrique, lieu d'une compétition mondiale croissante, la part de marché de la France au Sud du Sahara a décliné de 10,1 % à 4,7 %, mais l'Hexagone demeure un acteur économique important, indique ce rapport publié mercredi à Paris lors du forum franco-africain.

Outre la Chine, dont la part de marché en Africain est passée de moins de 2% en 1990 à plus de 16% en 2011, nombre de pays ont intensifié leurs liens avec l'Afrique, précise ce rapport, qui avance 15 propositions pour doper une nouvelle dynamique économique entre l'Afrique et la France.

La stratégie "offensive" française doit passer par un développement des flux, qu'ils soient humains, financiers, commerciaux ou encore industriels, a souligné M. Moscovici dans un entretien avec le journal économique français Les Echos.