Au moins 46 combattants et 46 femmes figurent parmi les victimes, tuées dans ces raids quotidiens de l'armée de l'air syrienne qui largue des «barils d'explosifs» depuis deux semaines sur cette métropole du nord de la Syrie et sur sa province, d'après l'ONG.

«L'OSDH considère que tous ceux qui sont restés silencieux au sein de la communauté internationale sont complices de ces massacres commis et que continue de commettre le régime syrien», affirme l'ONG.

«Il s'agit d'un feu vert pour qu'il continue de larguer ses barils de haine sur les enfants, les femmes et les hommes âgés d'Alep et sa province», poursuit-elle.

Les bombardements aériens de l'ex-capitale économique de Syrie ont été condamnés par des pays occidentaux et des organisations humanitaires internationales.

Le régime a expliqué viser des «terroristes» installés parmi les civils.

Alep, un des principaux fronts du conflit qui ravage le pays depuis plus de deux ans et demi, est divisée depuis l'été 2012 entre secteurs rebelles et zones tenues par le régime.

D'après l'OSDH, le régime tente d'avancer sur les quartiers rebelles, situés en majorité dans l'est d'Alep, en ayant recours à des tactiques déjà utilisées pour reprendre d'autres localités.