GCette conférence a drainé des intervenants de différents domaines qui ont exposé leurs idées sur le phénomène et les remèdes, pour le freiner pendant la nouvelle saison 2009-2010. L’événement a été ouvert par le représentant du MJS Ali Rezki, en l’absence du ministre Hachemi Djiar pris par d’autres engagements.

Ali Rezki a axé son intervention sur les mesures prises pour assurer la coordination entre les instances et les commissions de contrôle des infrastructures. « En 2006, il y a eu l’élaboration d’une feuille de route synonyme de prévention contre le fléau ». Il a parlé de la commission de prévention, avec la contribution à diminuer les comportements ravageurs des supporters par la sensibilisation, l’organisation des ventes des billets et renforcer la sécurité. Le thème de la violence à travers la société algérienne a été exposé par le professeur Medhar. Ce dernier a indiqué que c’est un phénomène social à caractère universel. «Ce qui importe c’est de ne pas la laisser se propager, car ça va être compliqué de l’éradiquer tout de suite ». Il a précisé que la violence sociale persiste par rapport à la violence armée. «La première est illimitée, permanente et interne. Alors que la seconde est limitée dans le temps et dans l’espace ». Pour les pratiques qui la révèlent, l’intervenant a cité la cristallisation violente comme le bruit, le harcèlement de la femme, ou bien la saleté dans les rues jugée selon Medhar comme une image de la répugnance qui se perpétue. La sécurité a été évoquée par le commissaire Louli, le représentant de la DGSN. Il a donné des statistiques qui concernent les incidents enregistrés dans les deux saisons précédentes « La saison écoulée a enregistré 240 incidents par rapport à l’exercice 2007-2008, où 186 incidents ont eu lieu. La part du lion a été notée en division une avec 43 incidents. La D II a eu 33 alors que quatre cas ont frappé les matches internationaux ». Pour les interpellations, il a ajouté que « 943 personnes ont été interpellées la saison 2008-2009, dont 198 mineurs. Ce nombre de mineurs est le point noir. Il y a eu 828 blessés l’année dernière, dont 378 policiers. 232 véhicules ont été détruits ». Le cadre de la police a souligné que les effectifs des forces de l’ordre avaient à chaque match une réserve sur place. Le cadre judicaire a été traité par Boudraâ du ministère de la Justice. Il a souligné que la violence est une charge sur le comportement de l’être humain.

D

Il peut s’en passer de tels agissements dans le sport « la pratique sportive doit être l’outil principal d’ensevelissement de la violence, pas la source des débordements ». Le directeur d’OPOW Oran Ammour a parlé en énumérant quelques initiatives préventives à prendre. « Il y a l’encadrement des supporters, éviter les déclarations incendiaires, une bonne coordination entre les gérants du match, sans oublier une formation solide des arbitres ». Le journaliste de Canal Algérie Redouane Bendali a débattu de la mauvaise gestion pendant les rencontres qui ne facilite pas la tâche aux supporters et aux hommes de la presse. À propos de la LNF, Bouzned Nadir a représenté la ligue en l’absence de Mohamed Mecherara. Le secrétaire général a déclaré que le football n’est pas le seul concerné. « Chacun de nous a sa part de responsabilité. Les actes violents commencent par des injures et se terminent toujours par des affrontements ». Au sujet du règlement, il a justifié le nombre de sanctions par la montée en créneau de la violence « le nouveau code disciplinaire commence à donner son effet positif ».