DouaneLe directeur des ressources humaines de la Direction des douanes a été victime, jeudi dernier, d’une tentative d’agression physique de la part de l’un de ses agents qui occupe un poste au secrétariat. Il a fallu l’intervention des éléments de la police pour éviter le drame. Heureusement l’agresseur n’était pas armé. Selon nos sources, un agent qui travaille au secrétariat de la direction des douanes a tenté jeudi dernier d’agresser physiquement le DRH dans son bureau. Selon des sources bien informées, l’agent qui s’est vu muté dans un autre service, a été pris d’une crise de colère et s’est dirigé directement vers le bureau du DRH, étant le premier responsable des mutations, et a tenté de l’agresser.

Heureusement qu’il n’était pas armé et il a été maîtrisé par des agents présents avant l’arrivée des éléments de la police. Après cet acte, l’agent a été présenté au conseil de discipline après sa suspension. “Il a commis une faute grave de 3e degré”, nous explique-t-on. Ainsi et suite à cette agression, une décision a été prise par l’institution que dirige Abdou Bouderbala de soumettre tous les douaniers, tous grades confondus, au test psychologique obligatoire. Il faut savoir qu’un test psychotechnique est obligatoire dans le recrutement des douaniers. Il faut savoir que chaque douanier a un livret de santé et un psychologue dans chaque service “mais les douaniers prennent rarement l’initiative d’aller consulter un psychologue : cette mesure est devenue désormais obligatoire”, nous dit-on.

Plusieurs cadres ont été déjà examinés. “C’est une mesure préventive. La tâche des douaniers n’est pas du tout facile vu la pression et les problèmes qu’ils subissent quotidiennement dans le cadre de la lutte contre les différentes formes de crime.” Des mesures seront prises, selon les rapports du psychologue, comme les mutations. “Il s'agit d'augmenter la surveillance et de renforcer la prise en charge psychologique des agents fragilisés”, ajoute notre source. “Le métier du douanier exige un bon moral”, souligne un cadre de la douane. Notons que les agents de la brigade sécurité ont été désarmés le jour même de l’assassinat du colonel Tounsi, le directeur général de la Sûreté nationale.