Réseau de prostitutionLes consommateurs, pris en flagrant délit à l’intérieur de cette habitation en expansion illégale, avaient signifié aux services de sécurité qu’ils étaient seulement des amis du propriétaire et qu’il ne s’agissait pas d’un débit ou d’un lieu de consommation. Mais les signes révélateurs sont là et les gendarmes entament une enquête suite à des renseignements parvenus à la brigade de Sidi-Abdallah et de Zéralda. Lesquels renseignements faisaient état de la transformation de ladite villa en lieu de débauche. L’exploitant louait, en effet, des chambres et des appartements à raison de 6 000 DA/mois au profit de jeunes filles impliquées dans un réseau de prostitution et de proxénétisme. Le travail d’investigation se poursuit et les gendarmes obtiennent un second mandat de perquisition. Le commandant de compagnie de Zéralda, Fares Maâlem, révélera que cette villa était ciblée à cause du mouvement suspect de jeunes filles et d’autres fréquentations. Les preuves glanées, les gendarmes sont intervenus, vendredi dernier, et le pot aux roses a été découvert. 13 personnes, dont 7 jeunes filles originaires de l’Oranie, du Chenoua, de l’Algérois et de la Kabylie, seront arrêtées en flagrant délit dans leurs chambres respectives. Ce qui paraissait comme une villa en extension n’était, en fait, qu’un hôtel de passe soigneusement aménagé pour accueillir un réseau organisé par de jeunes filles et leurs proxénètes. Les six hommes interpellés sur les lieux, précise notre interlocuteur, étaient tous des clients qui entraient en contact avec ces prostituées, dont deux jeunes étudiantes à l’université de Bouzaréah (Alger). Notre source indiquera également que l’exploitant des lieux, le fils du propriétaire, avait des antécédents puisqu’il avait déjà été arrêté pour consommation de stupéfiants. Des renseignements font état de commercialisation de kif traité par ce même individu. “Nous savions qu’il vendait de la drogue. Mais, il a avoué qu’il était un simple consommateur”, nous précise-t-on. Présentés devant le tribunal de Koléa, les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Boufarik, pour les femmes, et à la maison d’arrêt de Koléa, pour les hommes. Signalons qu’un autre dealer a été arrêté au domaine Chekir, entre Staouéli et Club-des-Pins en possession d’une plaquette de kif traité.

Les agresseurs de l’autoroute Alger Blida ne séviront plus
Un réseau constitué de 3 individus était commandé par un mineur de 17 ans. Les agresseurs sévissaient sur un tronçon de 7 km, plus exactement à la limite de l’autoroute reliant Alger à Blida. Se faisant passer pour des vendeurs ambulants sur la voie publique, ils exposaient des oranges sauvages pour faire croire aux clients qu’ils sont là à leur service. Les assaillants opéraient en deux temps : lorsqu’un automobiliste s’arrête, le mineur l’accroche et les deux acolytes, encagoulés et munis d’armes blanches, sortent des vergers pour le délester de son argent, de ses papiers, de ses bijoux et de son téléphone portable. Selon le commandant de compagnie de Birtouta, le capitaine Mohamed Mezouar, plusieurs victimes, notamment des femmes, n’ont pas déposé de plainte surtout que les agresseurs s’attaquaient à leurs proies entre 14h et 19h. Mais d’autres se sont plaintes à la brigade de gendarmerie de Tessala El-Merdja

Les gendarmes suivaient ces individus depuis deux mois surtout qu’ils habitent dans des haouch impénétrables et n’étaient pas encore identifiés par les 6 victimes enregistrées, dont 3 femmes. Après renseignements, et en vertu d’un mandat de perquisition, les gendarmes réussissent à mettre la main sur le mineur et convoquent son tuteur. C’est alors qu’il révélera que tous les objets volés ont été vendus, alors que les documents subtilisés, dont deux passeports, ont été jetés dans la nature. Il révélera qu’il opérait avec deux autres personnes sans emploi, âgées de 23 et de 25 ans. Poursuivis pour association de malfaiteurs et vol qualifié sur la voie publique, les 3 mis en cause seront arrêtés, présentés devant la justice et placés sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Boufarik, alors que le mineur sera transféré à la prison de Blida. Le dernier réseau démantelé par la même compagnie remonte à 2008. Il était composé de 6 personnes et opérait sur l’échangeur reliant Douéra à Blida. Pas moins de 8 victimes étaient alors enregistrées. Devant ce phénomène en vogue sur nos autoroutes, le capitaine Mezouar recommande la plus grande vigilance aux automobilistes qui s’arrêtent sur la voie publique pour s’approvisionner. Aux yeux de notre interlocuteur, il s’agit de prendre conscience du danger que représentent ces commerces, surtout durant l’après-midi et en soirée.