Moubarak"Le changement est inévitable et le développement est iné vitable, autrement rien n'est possible," a déclaré M. Moussa dans une interview en soulignant les droits de tous les citoyens à prendre part aux discussions sur ce changement. L'Egypte a connu récemment une montée des activités politiques sur la scène interne. De nouveaux mouvements d'opposition ont commencé à naître depuis début 2004 appelant à une réforme politique qui comprend l'annulation de la Loi sur l'état d'urgence en vigueur depuis 1981 et la modification des articles de la constitution relatifs à la candidature à la présidence.

L'activité politique a culminé avec l'apparition de l'ancien dirigeant de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradi sur la scène politique égyptienne après la fin de son mandat au sein de l'organe international de supervision nuclé aire. ElBaradei, soutenu par plusieurs mouvements d'opposition et des partis, a indiqué qu'il ne se présentera pas à la présidence tant que le parlement n'adopte pas les amendements sur les articles lié s à la candidature à la présidence qui garantissent des élections libres et transparentes.

"La question est comment pourraient ce changement et ce progrès être réalisés et dans quels domaines et si cela est suffisant pour faire avancer le pays ou non," s'est interrogé l'éminent diplomate arabe. Au cours d'une allocution prononcée à l'occasion des festivités de la Fête du travail, le président égyptien Hosni Moubarak a salu é jeudi ce qu'il a qualifié "l'active interaction sociale appelant à des réformes". "Nous sommes attachés à poursuivre les réformes politiques que nous avons commencées. Ces réformes soutiennent le rôle du parlement, l'indépendance du pouvoir judiciaire et séparent la ré ligion de la politique," a indiqué le dirigeant égyptien. Il a toutefois mis en garde contre la fusion du "concept de changement avec le chaos".