"Le budget de 2013 table sur une croissance supérieure à 5%, une inflation autour de 4%, un taux de change de 76 dinars pour un dollar (contre 74 DA/dollar en 2012)", a fait savoir M. Djoudi à l'issue de la présentation du plan d'action du gouvernement au parlement.

Côté investissements, les secteurs touristique et foncier devraient bénéficier des réductions des charges en 2013, a affirmé M. Djoudi, ajoutant que "des mesures de réduction de la pression fiscale et des facilitations fiscales" en faveur de l'investissement sont introduites dans le projet de loi de finances 2013.

"Aucune mesure qui pèse sur les impôts ou sur l'investissement n'est prévue", a souligné le ministre.

Le projet de loi de finances 2013, approuvé le 17 septembre par le Conseil des ministres, de même que le projet de loi sur les hydrocarbures, prévoit une baisse de 13% des dépenses globales et une hausse de 10% des recettes par rapports à la projet de loi de finances 2013 en 2012.

Selon ce texte, les dépenses publiques sont estimées à 6.727,9 milliards de DA, contre 7.745,5 milliards de DA dans la loi de finances 2013 2012, alors que les recettes prévisionnelles pour 2013 sont de l'ordre de 3.820 milliards de DA, contre 3.469,1 milliards de DA dans la loi de finances 2013 2012. Ainsi, le déficit budgétaire attendu pour 2013 serait de 2.908 milliards DA, contre 4.276 milliards de DA en 2012.