"Plus on va vers des dialogues, moins il y aura de terrain pour une intervention militaire", a-t-il précisé au cours d'un point de presse suite à une réunion des chefs de mission de paix de l'ONU en Côte d'Ivoire, au Liberia, en Guinée-Bissau et en Sierra Leone.

A ce propos, il a annoncé la tenue le 19 octobre à Bamako d'une réunion de la communauté internationale, sur la base d'une part de la résolution 20 56, des positions qui ont été prises dans les forums internationaux et les consultations du Conseil de Sécurité.

La communauté internationale aura l'occasion de se mettre d'accord sur une stratégie élaborée avec les Maliens, les pays de la CEDEAO, en vue "d'agir vite et efficacement pour le Mali et le Sahel", a ajouté Saïd Djinnit.

Il a rappelé que la communauté internationale souhaite que le dialogue avec les différents mouvements rebelles du nord du Mali se fasse dans le respect de l'intégrité du territoire du Mali et le rejet du terrorisme.

Dans un communiqué publié à l'issue de leur réunion, les chefs de mission de paix de l'ONU on souligné la nécessité d'une coopération à tous les niveaux pour résoudre les crises actuelles en Afrique de l'Ouest.

Ils ont noté "la complexité des menaces qui pèsent sur la stabilité" de cette région, en aggravée par les récentes crises au Mali et en Guinée-Bissau ainsi que le fléau de la criminalité transnationale, la drogue et le trafic d'armes, le terrorisme et la piraterie.