Pourtant, le FMI maintient ses prévisions sur la croissance du PIB de l'Algérie en 2013, qui sera de 3,4%, tout en prévoyant une croissance de 4% en 2017 pour le pays, indique le rapport publié à l'occasion de l'assemblée annuelle du fonds, qui se tient entre les 9 et 12 octobre à Tokyo (Japon).

La révision s'explique, selon l'institution financière internationale, par des risques accrus de dégradation de l'économie mondiale, dont les incertitudes politiques et les changements économiques intervenus après les bouleversements socio-politiques dans certains pays arabes, ainsi que le ralentissement de la croissance dans les principaux pays partenaires commerciaux notamment européens.

Par ailleurs, l'institution de Bretton Woods a fait remarquer que l'Algérie reste un créancier net, ses réserves de change et autres actifs financiers extérieurs étant nettement supérieurs à sa dette.

Coté balance des comptes courants, le FMI indique qu'elle restera positive en représentant 6,2% du PIB en 2012 et 6,1% en 2013, mais baissera à 3,5% du PIB en 2017 (contre 10% en 2011).

Sur le volet de l'emploi, le Fonds relève que le taux de chômage en Algérie devrait passer de 10% en 2011 à 9,7% en 2012, et à 9,3% en 2013.

Abordant la question de l'inflation, le FMI estime qu'elle devrait atteindre 8,4% en 2012 avant de reculer à 5% en 2013, un niveau relativement faible par rapport à la moyenne des pays de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), estimée par le FMI à 10,4% en 2012 et à 9,1% en 2013.