M. Messahel, qui effectue une visite à Beijing dans le cadre de la consultation politique bilatérale, rappelle que la Chine n'a jamais colonisé le continent africain et que le pays avait d'ailleurs aidé l'Afrique à se libérer. De plus, la Chine participe aujourd'hui au développement de ce continent.

En ce qui concerne les relations entre l'Algérie et la Chine, ce haut diplomate est particulièrement confiant et optimiste. Pour lui, les deux pays partagent une amitié et une solidarité historiques.

A l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, il a rappelé la reconnaissance du peuple algérien envers la Chine pour son aide précieuse.

Dressant un bilan positif du partenariat stratégique bilatéral, M. Messahel n'a pas caché l'ambition de sa visite en Chine : élargir et intensifier une coopération bilatérale déjà très "variée et dense".

Tout comme M. Messahel, l'ambassadeur de l'Algérie en Chine, Hassane Rabehi, a également constaté une progression permanente des relations bilatérales et souhaite lui aussi que la coopération entre l'Algérie et la Chine serve d'exemple en matière de collaboration Sud-Sud.

M. Messahel s'est félicité de sa rencontre avec le chef de la diplomatie chinoise Yang Jiechi et de son entretien avec le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Zhai Jun, précisant avoir échangé avec eux des points de vue sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment sur la situation dans le monde arabe et en Afrique.

Il a également révélé que son pays célébrerait l'année prochaine le 50e anniversaire de l'arrivée de la mission médicale chinoise en Algérie. En 1963, l'Algérie était devenue le premier pays à accueillir la mission médicale chinoise. Ce fut "un évènement symbolique et un moment important pour le peuple algérien", a-t-il souligné.

Les deux pays jouissent d'une amitié traditionnelle entre leurs peuples, et la communauté chinoise installée en Algérie est aujourd'hui la deuxième plus grande communauté étrangère du pays. M. Messahel a fait l'éloge de la capacité d'adaptation des Chinois à un nouvel environnement. "J'estime que la relation humaine est très importante dans les relations bilatérales."

Le haut diplomate algérien, qui est un habitué de la Chine et connaît bien les relations bilatérales, affiche une grande confiance dans l'avenir du partenariat entre les deux pays.