Ces marchandises concernent des biens issus des filières que le pays compte protéger de la concurrence, telles que l'industrie agroalimentaire, l'agriculture, les textiles, le papier ou l'électroménager.

Cette "liste négative", introduite il y a trois ans auprès du Comité d'exécution et du suivi du Conseil économique et social (CES) de la Ligue arabe, a été établie conformément à l'accord d' adhésion de l'Algérie à la GZALE.

Créée en janvier 2005, la GZALE représente un marché de plus de 300 millions d'habitants, rassemblant 18 des 22 pays de la ligue arabe à l'exception de la Mauritanie, de Djibouti, de la Somalie et des Comores.

La zone doit permettre une baisse progressive des tarifs douaniers de 10% par an et l'élimination des barrières non tarifaires. Actuellement, les échanges commerciaux à l'intérieur de cet espace ne dépassent pas les 10% en moyenne du volume global de leur commerce extérieur.

Pour le cas de l'Algérie, seul 5% de ses importations proviennent des pays arabes; alors que ses exportations vers ces mêmes pays sont de l'ordre de 3%, indique l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX).