Au niveau de la direction générale de la Banque extérieure d’Algérie, on ne veut ni infirmer ni confirmer l’information. Or, selon une source sûre, le président-directeur général (P-dg) de la Banque extérieure d’Algérie aurait demandé au premier responsable de l’inspection générale de «faire toute la lumière sur cette affaire, avant que des mesures appropriées ne soient prises à cet effet».

La démarche du patron de la banque est des plus légitimes étant donné l’énigme entourant cette affaire. En effet, le déficit enregistré à la date du 30 septembre 2011 fait ressortir, selon notre source, un manque à gagner de six milliards six cent millions de centimes. Selon une note adressée au président-directeur général de la BEA, il ressort que ce «déficit a été enregistré au niveau du distributeur automatique de billets (DAB) installé au niveau de ladite agence». Or, le document en question ne précise pas «l’origine de ce détournement» ou encore moins «la stratégie mise en place pour «assurer» le vol de cette importante somme d’argent».

Une autre question se pose : S’agit-il réellement d’un «hold-up» qui a eu lieu au niveau du DAB ? Une question toute légitime, sachant que l’utilisation de ce moyen de payement est mis exclusivement à la disposition de toute personne disposant d’une carte à puce destinée au retrait d’argent. Si c’était le cas, en combien de temps a eu lieu le détournement ? Sachant que la réglementation en vigueur plafonne le retrait de l’argent au niveau des DAB relevant des banques, à hauteur de 50 000 DA, alors que ceux situés au niveau des agences postales à hauteur de 20 000 DA.

L’autre hypothèse avancée par les observateurs est celle relative à un éventuel «vol» qui a eu lieu à l’intérieur-même de l’agence bancaire. Des questions qui restent pour le moment sans réponses, en attendant que toute la lumière soit faite par l’inspection générale, telle que demandée par le patron de la BEA.