"Trois soldats maliens blessés, qui ne sont pas graves et trois combattants ont été tués du côté des forces d'opposition et 11 en ont été faits prisonniers", a-t-il lors d'une conférence de presse à Bamako.

Il a indiqué que "ce ne sont pas des prisonniers de guerre, mais des terroristes, extrémistes, rebelles, insurgés, bandits armés, qui seront condamnés conformément à la loi pénale".

A propos des deux attaques suicide survenues respectivement vendredi et dimanche derniers, le général Camara a déclaré que les kamikazes sont "des enfants endoctrinés, fanatisés et parfois drogués".

"Avec l'accompagnement des partenaires du Mali, il faudrait qu' on puisse empêcher ces terroristes de générer une autre génération de terroristes", a-t-il ajouté.

Selon lui, les combattants islamistes ont profité de ces attaques suicide pour s'infiltrer dans le tunnel du commissariat de police, leur ancien siège avant la libération de la ville par l'armée gouvernementale malienne.

Le ministre de la Défense a aussi souligné que le Mali "n'est pas un pays en guerre, mais c'est un pays qui fait face à une crise majeure, la lutte contre le terrorisme".

"Sachant qu'ils ne peuvent pas mener un front uni contre nous, les éléments des forces d'opposition mènent une guerre asymétrique en harcelant", a-t-il dit.

Lors des affrontements du week-end dernier, les militaires maliens ont été bénéficié de l'appui de leurs homologues français et nigériens.

Fin janvier, avec le soutien des troupes françaises, l'armée malienne avait chassé les combattants du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujoa), qui occupaient la ville de Gao.