Dans ce sens, le ministre a mis en garde contre une libéralisation des marchés gaziers internationaux basés sur le spot et plaide pour des contrats gaziers à long terme qui permettent d'assurer la rentabilité des investissements engagés par les producteurs, et qui garantissent la sécurité d' approvisionnement au profit des pays consommateurs, a écrit M. Yousfi dans un message prononcé en son nom par le secrétaire général du ministère, Ahmed Messili, à l'occasion des travaux du 4e symposium de l'Association algérienne de l'industrie du gaz ( AIG).

Sur le même sujet, le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, a déclaré que l'Algérie continuerait à oeuvrer pour l'indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole dans le cadre des contrats à long terme qui assurent un débouché des investissements gaziers engagés par les pays producteurs.

Une position que ne partagent pas des pays européens, dont la France en raison des fortes hausses des prix pour les consommateurs qui résultent d'une telle mesure. En septembre dernier, le gouvernement français a demandé au groupe énergétique GDF-Suez de renégocier ses contrats d'approvisionnement afin de diminuer leur exposition aux prix élevés du pétrole, et limiter ainsi les hausses de tarifs qui se répercutent sur les consommateurs français.

L'Algérie, dont l'économie dépend à 98% des exportations des hydrocarbures, a été en 2011 le quatrième fournisseur de la France en matière de gaz naturel avec un taux de 12,7%.