La Direction Générale de la Sûrté Nationale (DGSN) a enregistré en 2012, 204 cas de rapts d'enfants, et tous seraient, selon la même structure, retrouvés et remis sains et saufs à leurs proches.

Faisant part de ce bilan, la Commissaire principale chargée du bureau national de la protection de l’enfance et de la délinquance juvénile à la direction de la police judiciaire, Mme Kheira Messaoudène a affirmé par ailleurs que les cas de kidnapping suivis de demande de rançon, d'assassinat ou de viol puis d'assassinat étaient "peu nombreux" faisant remarquer que les enquêtes sur ces affaires "ont révélé pour la majeure partie des cas, l'existence d'un lien de parenté entre la victime et l'agresseur".

Lors de son intervention ce mardi au forum de la DGSN, Mme Messaoudène a estimé que la sur- médiatisation de l’enlèvement, lequel phénomène n’est pas nouveau en Algérie à semé la terreur dans la société, alors qu’il n’y a autre que l’enquête qui peut définir s’il s’agit d’un enlèvement ou d’une disparition.

D’ailleurs, précise-t-elle, 80% des cas de disparition enregistrés cette année sont des fuites et non des rapts. Selon la même source, animés par un désir de vengeance ou par la peur, des enfants vont jusqu’à simuler des scènes de vol ou de violences physiques et sexuels.

Au sujet des agressions sexuelles, Kheira Messaoudène estime que la difficulté réside en le fait que les auteurs de ces crimes n’ont pas de profil. Le fait qu'on les trouve dans toutes les catégories sociales nécessite vigilance et implication de tous.