Le projet compte quatre tours résidentielles de 23 étages chacune, trois bâtiments pour des bureaux et des cabinets médicaux, un centre commercial, 15 villas de haut standing en R+1, un hôtel 5 étoiles, une trémie sur le CW 133 pour fluidifier la circulation aux alentours du complexe et une marina.

Situé à Moretti, dans la commune de Staouéli (Ouest d'Alger), ce complexe représente un investissement d’environ un milliard de dollars américains qu’Emiral, société au capital social de 1,25 milliard de dinars, a engagé en bénéficiant des avantages accordés par l’ANDI.

Dans le détail, les quatre tours, dont les travaux ont atteint 15 % d’avancement, coûteront 350 millions de dollars, l’hôtel (taux d’avancement de 4%) pour 120 millions de dollars, les bureaux et cabinets médicaux (7%) 90 millions de dollars, le centre commercial (4%), 50 millions de dollars, 68 appartements hôteliers (2%), 75 millions de dollars et les villas, 15 millions de dollars. La trémie, confiée à l’entreprise publique ENGOA (Entreprise Nationale des Grands Ouvrages d'Art), est achevée à 100% ; elle a coûté 6,8 millions de dollars. Quant à la marina, elle est en phase d’étude.

En plus de l’ENGOA, deux autres entreprises sont engagées dans le projet, EURL PPF pour les terrassements et fondations profondes et Drako and Scull Construction (DSC) pour les gros œuvres et CES.

Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat ayant effectué, hier à Alger, une visite d’inspection pour s’enquérir de la situation des chantiers de son secteur, n’a pas manqué d’afficher sa satisfaction devant l’état d’avancement des travaux. Il a, d’ailleurs, inauguré l’Oasis, un hôtel dont le propriétaire aspire à une classification 5 étoiles et posé la première pierre pour deux autres de quatre étoiles, à Bab Ezzouar et à Ben Aknoun. «Nous allons réceptionner d’ici la fin de l’année en cours environ 120 projets cette année dont une trentaine à Alger, soit 16 000 lits dont 1 300 à Alger», a précisé le ministre.

Sur un autre plan, le ministre a reçu des explications de la part du groupement des bureaux d’études engagés pour la modernisation des infrastructures de l’EGT Sidi Fredj. Les délais contractuels pour ce groupement (un bureau d’étude, algérien, BEREP, en partenariat avec 4 bureaux d’études français : IBAU, BVL Architecture, Arpentere et Rouge absolu) sont de 12 mois pour les études et 24 mois pour le suivi. Le groupement a commencé son travail il y a un mois déjà. Toutes les structures dépendant de l’EGT Sidi Fredj sont concernées: les hôtels El Manar et El Marsa, le complexes touristiques, Azur Plage, le théâtre de plein air et même le terrain vague de 8 ha qui pourrait, a recommandé le ministre, abriter une nouvelle structure.