Le ministre, qui a qualifié l'attaque de "drame pour nos partenaires, qui ont perdu des employés", a estimé lors d'une conférence de presse qu'il était "normal et légitime que ces sociétés s'inquiètent et demandent de renforcer les conditions de sécurité".

Toutefois, cette situation n'a nullement conduit des sociétés à exprimer "le désir de s'en aller", a argué M. Yousfi. "Bien au contraire, d'autres groupes énergétiques de taille mondiale sont en train de discuter de possibilités de partenariat avec la Sonatrach", a-t-il poursuivi.

Après l'attaque de Tiguentourine ayant coûté la vie à 37 travailleurs étrangers et un Algérien, des compagnies pétrolières, dont la britannique BP qui exploitait le site en joint-venture avec la Sonatrach et la norvégienne Statoil, a demandé à l'Algérie d'adopter "une nouvelle approche en matière de sécurité".

Revenant sur les exigences de BP en matière de sécurisation des sites gaziers et pétroliers qu'il exploite, le ministre a reconnu que la multinationale britannique avait "effectivement dit que si les conditions de sécurité ne s'amélioraient pas fondamentalement, ils pourraient retarder certains investissements, mais n'avait à un aucun moment parlé de départ".