Manière, soutiendra Rachid Benaïssa, d’encourager la production locale et d’offrir aux consommateurs à l’occasion de ce mois, un éventail plus large de produits laitiers à des tarifs variés, 35 DA, 40 DA et plus. Et à Benaïssa de relever, une fois de plus, les avancées notables enregistrées par la filière lait, la plus complexe de toutes les filières agricoles tant sa chaîne est constituée de plusieurs chaînons à savoir, les éleveurs, les collecteurs et les transformateurs.

Le ministre mettra le doigt sur le double défi majeur qui attend tout ce beau monde : ceux de la rentabilité et de l’aliment du bétail, relevant au passage, l’implication de plus en plus notable de ces intervenants de par les initiatives qu’ils ne cessent de prendre et la synergie de plus en plus palpable entre eux, via un processus de structuration. Ceci à travers, notamment, l’importation de pas moins de 100 000 vaches laitières ou encore ces innombrables contrats liant ces intervenants. Ce double défi de la rentabilité et de l’aliment de bétail constitue «l’arrière-pensée » de cette convention signée ce mardi. En ce sens qu’elle est menée à la base, au bénéfice direct de l’éleveur qui se voit ainsi, le long de sa durée, trois ans, s’imprégner de techniques d’amélioration de la rentabilité.

À cet effet, les Néerlandais apporteront leur savoir-faire à même d’améliorer le niveau de technicité des éleveurs bovins laitiers et des techniciens ainsi que les conditions d'exploitation et de conduite d'élevage à travers la mise en place de cette ferme-école de deux modèles : l'une familiale d'une capacité de 15 vaches laitières et l'autre de 60 vaches.

Une assistance qui touchera également la modernisation des fermes d'élevage, le rationnement du cheptel afin d'atteindre des performances élevées en matière de productivité laitière, la modernisation des bâtiments d'élevage et le transfert de techniques modernes utilisées aux Pays-Bas, réputés pour leurs rendements hors pairs.