Selon le communiqué, les deux émirs qui dirigeaient les katibas (unités combattantes) "Al-Fourghan" et "Tarek Ibn Zeyad", "ont été tués au cours des affrontements ayant opposé les combattants de l'organisation aux troupes françaises et tchadiennes, il y a de cela quelques mois au moment où ces dernières tentaient d'occuper les chaînes montagneuses de Tigharghart dans le nord du Mali".

"D'autres combattants ont été également tués au cours des mêmes affrontements", ajoute le texte qui souligne que l'attaque au cours de laquelle Abou Zeid avait été tué, "avait également occasionné à l'ennemi des pertes importantes", dans une allusion aux soldats tchadiens tués dans ces affrontements.

Le communiqué rappelle qu'Abdallah Al Chinghuitty était "un prédicateur, un éducateur, un théologien" parce qu'il s'agit, en effet, de "l'un des principaux théoriciens et idéologues jihadiste d'Al-Qaïda".

Il était chargé d'information au sein de l'émirat du Sahara, avant d'être, par la suite désigné émir de la Sariya Al-Fourghan en novembre 2012 au moment où l'Algérien Yahya Abou Al Houmam passait à la tête de l'AQMI dans la région du Sahara.

"Abou Zeid et Al Chinghuitty sont morts sur le champ de bataille défendant la Oumma et la Charia islamiques", souligne le communiqué.