"La règle 51/49 ne peut être révisée du moins actuellement", a déclaré le Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de l'ouverture des travaux du forum économique et social organisé par le Conseil national économique et social (CNES) à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance du pays contre le colonialisme français.

Le chef de l'exécutif a toutefois laissé la porte entrouverte en disant que si cette loi dérange les partenaires économiques de l'Algérie, notamment les patrons des petites entreprises, il sera possible de la revoir à l'avenir, en précisant qu'"actuellement, il n'y a pas lieu de la réviser".

Cette règle 51/49, adoptée dans le cadre de la loi de Finances Complémentaire (LFC) de 2009, a été décriée par les investisseurs étrangers qui la considèrent comme étant une entrave à l'initiative entreprenariale.

Face à ces critiques, le gouvernement la maintient tout en promettant d'apporter des allègements notamment pour des investissements dans des secteurs comme l'exploration pétrolière.