"L'instruction a mis en évidence la présence d'un véritable réseau international de corruption qui a des prolongements au-delà de nos frontières et dont l'objectif est d'absorber la substance de la Sonatrach via des mécanismes financiers pour couvrir les crimes commis", a révélé le ministre dans une déclaration en marge d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à l'adoption du projet de loi organisant la profession d'avocat.

Par ailleurs, le ministre, qui a refusé de donner des noms, a fait savoir que "90% des personnes impliquées dans l'affaire Sonatrach ont été identifiées (...) il y a ceux qui font l'objet de poursuites internationales. Il y a ceux qui sont sous contrôle judiciaire".

Dans le cadre de la lutte contre la corruption, le ministre a rassuré que l'Etat dispose d'"une forte et déterminée volonté" à combattre la corruption (...) et que la loi à cet égard sera appliquée "dans toute sa rigueur", a-t-il promis.

Les autorités judiciaires algériennes ont ouvert une enquête sur des cas de corruption et de malversation dans l'octroi de marchés pétroliers et gaziers passés avec Sonatrach

Des ex-responsables au sommet de l'Etat et des anciens cadres de la Sonatrach ainsi que des dirigeants de compagnies internationales, telles que l'italienne Saipem et la canadienne SNC Lavalin, seraient impliqués.