Malgré cette baisse des exportations, le pays continue d'enregistrer un excédent commercial de près de 7,56 milliards de dollars au 1er semestre 2013 contre 13,93 mds USD à la même période de référence en 2012, ce qui représente une baisse de plus de 45%.

S'agissant des importations, elles se sont établies à hauteur de 28,35 milliards USD durant le premier semestre de 2013 contre 24,02 mds USD à la même période en 2012, en hausse de 17,99%.

Pour expliquer la baisse des exportations, le CNIS évoque le recul de plus de 7% des exportations d'hydrocarbures de l'Algérie, de 22,7 % des produits bruts et de 11,1% des biens d'équipements industriels.

Les hydrocarbures continuent de représenter l'essentiel des exportations du pays avec une part de 96,09% du volume global des exportations, soit 34,50 milliards USD au premier semestre 2013 contre 37,12 mds USD à la même période de l'année écoulée, en baisse de 7,05%.

Cette tendance s'explique, selon des experts, par le recul des cours du brut durant les premiers mois de l'année, notamment en avril, lorsqu'ils sont passés sous le seuil des 100 dollars le baril.

Pour que l'Algérie soit en équilibre budgétaire qui lui permet de continuer à financer les investissements publics, les prix du brut ne devraient pas descendre au dessous de la barre des 110 dollars/baril, ont averti des experts algériens.

Selon le CNIS, les cours du brut se sont améliorés ces derniers jours pour se stabiliser autour de 108 dollars le baril, ce qui est notamment encouragé par les signes d'une accélération de l'activité aux Etats-Unis, la chute des réserves de pétrole dans ce pays et la crise politique en Egypte.