Elle a avoué sans peine qu’elle avait agi pour dissimuler un attentat à la pudeur commis par son fils B. Asri âgé de 11 ans. En effet, d’après les éléments de l’enquête policière, c’est le fils de B. Naïma, une mère divorcée, qui serait à l’origine de la disparition de la petite fille. Jeudi dernier, alors que Nadia jouait tranquillement devant le domicile familial, il l’invite à le suivre à l’intérieur de la maison. Une fois derrière les murs, il n’hésite pas à abuser sexuellement de la fillette. Lorsque sa mère a constaté les dégâts causés sur la fillette par son garçon, elle décide de l’éloigner en l’envoyant chez son père dont elle est divorcée. Ensuite elle élabore un plan diabolique. Afin de ne pas éveiller les soupçons et éviter les cris ou les pleurs de la gamine, elle commence par l’étouffer à l’aide d’un foulard et finit par la tuer par strangulation. Une fois la fillette sans vie, elle lui porte pas moins de 33 coups de couteau à la gorge et au cou. Restée seule avec le cadavre, elle décide d’aller voir le comportement de la famille de la victime qui vient de constater la disparition de la petite fille.

B. Naïma sera présentée avec son fils aujourd’hui lundi, devant le procureur de la République de Mostaganem.