Cette source, sous couvert d'anonymat, a indiqué que la Sonatrach a décidé de relancer un ancien projet de création d'une société de sécurité visant à sécuriser les installations de gaz et de pétrole dans la vaste région désertique du sud, face à d'éventuelles menaces terroristes.

Ce projet, débattu en juin dernier entre de hauts responsables de la Sonatrach, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, vise également à réduire les coûts élevés des contrats de sécurité noués par le groupe d'énergie avec des sociétés de sécurité privées.

la Sonatrach a engagé quelque 2000 agents de sécurité pour sécuriser ses installations énergétiques basées dans le sud. Pourtant, l'attaque terroriste ayant pris pour cible en janvier dernier un champ de gaz dans la localité de Tiguentourine, au sud-est de l'Algérie, a poussé Sonatrach à revoir sa stratégie en matière de sécurité.

Les autorités algériennes ont elles décidé d'augmenter de 3000 à 5000 le nombre de soldats affectés à la protection des installations pétrolières et gazières dans la région du sud du pays, après l'attaque de Tiguentourine, qui avait fait 37 morts.